Escrito por F.Houriez el 01/04/2021 publicado en bdgest.com
Le Parti Démocrate Populaire espagnol doit faire évoluer son image, notamment faire oublier les propos homophobes lâchés régulièrement par ses dirigeants. Il modèle ainsi son futur porte-parole, Javier Morado, maire de Vitoria, pion mis en avant sur l’échiquier politique pour vendre les futures illusions. « Gouverner, c’est faire croire », écrivait Nicolas Machiavel dans le Prince au début du 16è siècle, cité en exergue. Tel est le credo et le métier d’Adrian Cuadrado, conseiller politique. Dans cette machinerie bien huilée, qui manipule les valeurs, les discours et les foules, apparaissent trois grains de sable, les têtes de responsables de l’organisation, enfermées dans des bonbonnes. Les décapités devaient être entendus lors d’un énième procès et avaient promis de tout déballer. Mais pourquoi une telle mise en scène ? Les stratégies en communication vont alors se frotter à l’investigation policière, ce qui ne manquera pas de provoquer bien des étincelles.
El Partido Demócrata Popular español debe cambiar su imagen, en particular hacer que la gente olvide las declaraciones homofóbicas que hacen habitualmente sus dirigentes. Así modela a su futuro portavoz, Javier Morado, alcalde de Vitoria, un peón puesto en el escenario político para vender ilusiones de futuro. “Gobernar es hacer creer a la gente”, escribió Nicolás Maquiavelo en El Príncipe a principios del siglo XVI, citado en primer plano. Este es el credo y la profesión de Adrián Cuadrado, asesor político. En esta maquinaria bien engrasada, que manipula valores, discursos y multitudes, aparecen tres granos de arena, las cabezas de los encargados de la organización, encerradas en garrafas. Los decapitados iban a ser escuchados en otro juicio y habían prometido desempacar todo. Pero, ¿por qué tal puesta en escena? Las estrategias de comunicación se codearán con la investigación policial, que seguramente provocará muchas chispas.
