Publicado en de la revista 64_page diciembre 2021 por Angela Verdejo

ANTONIO ALTARRIBA, l’art du scénario
64_page a contacté Antonio Altarriba scénariste, auteur, avec Keko,de Moi, assassin (Grand prix de la critique ACBD 2015 entre autres), Moi, fou (Prix Tournesol, Angoulême 2019) et le tout récent et dernier volet de la trilogie du moi : Moi, menteur (Denoël Graphic, 2021). Tout récemment aussi, le diptyque qui l’a lancé à la gloire, L’art de voler et L’aile brisée (avec Kim),a fait l’objet d’une superbe réédition en un seul volume de 500 pages sous le titre L’épopée espagnole ! À cette oeuvre, très primée, du scénariste espagnol viennent s’ajouter d’autres titres non moins intéressants ; on peut citer, entre autres, Desfase (Luis Royo),El perdón y la furia (Keko), El brillo del gato negro (Laura), Cuerpos del delito (Sergio García), etc.Il y a peu de temps, Antonio, dont l’engagement en faveur de la BD ne s’est jamais démenti, a créé une fondation qui s’appelle L’art de voler.
- Antonio, pourrais-tu nous présenter ta fondation « El arte de volar » ? J’ai créé la Fondation L’Art de voler pour aider à « décoller » les auteurs-autrices qui commencent dans le monde de la BD. Les débuts sont toujours difficiles et je sais que beaucoup de talent se perd dans ces premiers essais. C’est le maillon le plus faible de la chaîne créative. Nous venons encourager ces jeunes valeurs avec une bourse de création de 8000 euros, la publication de l’oeuvre par une maison d’édition importante (Norma) et un lancement puissant et spécifique. Nous appuyons également les travaux de jeunes chercheurs avec un prix à la meilleure thèse soutenue dans l’année sur la bd, au meilleur travail bd fin de Master et au meilleur travail bd de fin de carrière. Et nous n’oublions pas les scénaristes. Nous collaborons avec ARGH ! (Association Professionnelle des scénaristes espagnols) avec un prix au meilleur scénario non dessiné.
ANTONIO ALTARRIBA, el arte del guión
64_page contactó con Antonio Altarriba, guionista, autor, con Keko, de Moi, asesino (Gran Premio de la Crítica ACBD 2015 entre otros), Moi, fou (Premio Tournesol, Angoulême 2019) y la muy reciente y última parte de la trilogía Self : Yo, mentiroso (Denoël Graphic, 2021). También hace muy poco, el díptico que le lanzó a la fama, El arte de volar y El ala rota (con Kim), fue objeto de una soberbia reedición en un único volumen de 500 páginas bajo el título ¡La epopeya española! A esta obra tan premiada del guionista español se suman otros títulos no menos interesantes; podemos citar, entre otros, Desfase (Luis Royo), El perdón y la furia (Keko), El brillo del gato negro (Laura), Cuerpos del delito (Sergio García), etc. Hace poco Antonio, cuyo compromiso a los cómics nunca ha flaqueado, ha creado una fundación llamada “El arte de volar”.
- Antonio, ¿podrías hablarnos de tu fundación “El arte de volar”? Creé la Fundación El Arte de Volar para ayudar a “despegar” a los autores que se inician en el mundo del cómic. Los comienzos siempre son difíciles y sé que en estos primeros intentos se pierde mucho talento. Es el eslabón más débil de la cadena creativa. Venimos a fomentar estos jóvenes valores con una beca de creación de 8.000 euros, la publicación de la obra por una importante editorial (Norma) y un lanzamiento potente y específico. También apoyamos el trabajo de jóvenes investigadores con un premio a la mejor tesis defendida durante el año sobre cómic, al Mejor trabajo de cómic fin de Máster y al Mejor trabajo de cómic final de carrera. Y no nos olvidamos de los guionistas. Colaboramos con ARGH! (Asociación Profesional de Guionistas Españoles) con un premio al mejor guión no dibujado.
Leer la entrevista completa en la publicación original (francés)